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De l'autre côté du Rio de la Plata...

Publié le par Oim y Ln



Dernière escapade latine avant un retour en Europe, direction Montevideo en passant par Sacramento de Colonia, de l'autre côté du Rio del Plata (le détroit de 60 km au niveau de Buenos Aires qui sert de frontière entre l'Argentine et l'Uruguay).


Quatre heures de traversée sur un beau bateau à travers les eaux boueuses de la rivière. Au nord ouest de Buenos Aires, le delta forme une sorte de bayou subtropicale avec un véritable enchevêtrement de canaux de différentes tailles.

















Nous arrivons à Sacramento de Colonia, une petite bourgade très prisée des habitants aisés de Buenos Aires. Petites rues colorées truffées de restaurants et d'auberges de plus ou moins grand luxe, de voitures d'un autre temps, le tout épris d'un calme saisissant ... on respire. Nous changeons de rythme et flânons tout l'après-midi.

Tiens, un papy somnole avec un journal en donnant des croquettes à des chats qui campent sous sa chaise de jardin. Il nous parle un peu de la ville... Il semble louer une chambre avec de l'eau chaude mais ne la mentionne même pas.



Du haut d'un phare, nous apercevons les nuages de pollution de Buenos Aires... Demain, nous prenons un bus pour Montevideo.


Montevideo


Il est écrit dans les guides de voyage qu'il faut éviter cette ville en début de semaine car elle est un peu morte. Nous sommes donc arrivés un samedi... que dire... Et bien que c'est aussi mort le week-end.

Mais heureusement, les guides nous parlent aussi de la vie nocturne... Nous cherchons, nous nous renseignons... A force de déambuler dans le centre historique, qui a vraiment besoin de rénovation car c'est le côté un peu glauque qui l'emporte jusque là, nous finissions par comprendre que la dynamique de la ville se trouve dans les centres commerciaux. Et oui, la jeunesse, la vie... tout est regroupé dans ces immenses malls commerciaux alors qu'il fait beau dehors;







La ville a vraiment un bon potentiel, mais tout tombe en ruines de partout, un policier à chaque coin de rue qui préconise la prudence...  Nous n'en garderons pas un souvenir exceptionnel.

Les mannequins des vitrines sont quant à eux très impressionants !

















De grandes places sans chaleur si ce ne sont les 30°  de l'air ambiant, des éboueurs équipés de mules et de remorques qui arpentent les rues... Nous sentons que ce pays ne roule pas sur l'or.



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